Née le 26 aout 1910 au Kosovo, elle rejoint les Sœurs de Notre Dame de Lorette à Dublin à ses 18 ans. Elle choisit alors son nom en hommage à Thérèse de Lisieux, qui ne l’a jamais quitté. Envoyée à Calcutta, elle enseigne pendant près de 20 ans la géographie dans une école pour jeunes filles des classes aisées. Petit bout de femme énergique et déterminée, Mère Térésa se rend à l’évidence ; sa véritable vocation n’est pas là. Elle veut se mettre au service de Dieu à travers les plus pauvres. A 37 ans, elle enfile un simple sari de coton blanc bordé de bleu, qu’on lui a toujours connu et s’installe dans un bidonville de Calcutta pour enseigner et prodiguer des soins rudimentaires. Elle y enseigne aux enfants pauvres qui la surnomment très vite « Ma », diminutif de maman. Toute sa vie, elle gardera ce surnom.
En 1950, Mère Térésa fonde les Missionnaires de la Charité qui consacrent leur vie de manière radicale aux plus pauvres d’entre les pauvres. Cette congrégation compte aujourd’hui près de 4500 religieuses à travers le monde.
En 1952, la première maison accueille les mourants dont les hôpitaux ne veulent plus. Viennent ensuite des maisons pour les orphelins, les lépreux, les malades mentaux, les mères célibataires, les malades du sida… D’abord en Inde, puis à partir des années 1960 dans le reste du monde.
En 1979, elle reçoit le Prix Nobel de la Paix. Mère Teresa s’est éteinte le 5 septembre 1997 dans la maison-mère de sa congrégation à Calcutta, où elle repose sous une tombe que les soeurs décorent chaque jour d’une parole écrite avec des pétales de fleurs.